Les Dons Divins
Inspirations. Mots de Pouvoirs. Bénédictions. Runes.
Telles sont les puissances dont les Dieux gratifient les vrais croyants. Et quelle plénitude est atteinte lorsqu’un être empreint de Foi parvient à être touché par la grâce de son dieu, et à utiliser ses dons ! Lorsqu’un elfe tatoue une Rune sur le front de son frère pour qu’il soit valeureux au combat ; lorsqu’un deimon prononce les bons Mots de Pouvoirs afin de faire reculer ses ennemis ; lorsqu’un lamiane disparait dans les brumes en suivant son Inspiration ; lorsqu’un barbare forge une arme Runique pour la gloire de sa tribu ; lorsqu’enfin un titanien Béni son frère d’arme pour qu’il se relève de ses blessures : c’est là l’oeuvre des Dieux. Et nul autre nom que celui qu’ils ont transmis à leurs fidèles ne saurait rendre justice à la magnificence de ces Dons.
Les rites funéraires
Compte rendu de voyage : vingt-troisième récit.
Frères, voici ce que j'ai pu observer durant mon parcours. Ce vingt-troisième récit se concentrera sur un des sujets les moins traités, et pour cause, celui la mort.
J'ai voulu connaître comment chacun de nos cultes veille à ne pas la célébrer au nom du culte noir, mais en permettant au défunt d'être reconnu par son dieu.
Ainsi tel que je l'ai vu depuis ma jeunesse, le culte de Similius procède au
rituel suivant.
Le mort est amené sur un bûcher à l'heure de la Litanie. Ainsi, pour le faire briller de mille feux, nous enflammons le corps avant de commencer notre prière. Nous accompagnons notre frère durant ce qui sera la fin de sa vie sous le règne de la lumière.
Lors de ma rencontre avec les érudits du culte d'Eristia, j'ai pu comprendre qu'ils souhaitaient garder une trace du passage de leur membres sur cette terre. Pour cette raison, ils conservent leur mort sous terre et orne le lieu d'une stèle portant le nom, ainsi que la fonction, de la défunte personne.
J'ai eu la chance de connaître le rite que réalisent les adeptes du culte de Nadiir. Afin de ne pas laisser de trace du corps, ils ont pourvus leurs villes de nombreux tunnel souterrains. Ils y entreposent le défunt dans une alcôve prévue à cette effet. Les couloirs de ces tunnels n'en finissent pas et seule une personne connaissant parfaitement les lieux peut vous y guider.
Sur les terres barbares, ou du moins pour ceux suivant les préceptes de Voorl'ik, le rite funéraire ressemble fortement au notre. Cependant il se déroule lors du crépuscule, et est accompagné d'un énorme hurlement de la part de tous les participants.
Contrairement à leurs frère primaux, les suivants de Syrvana, préfèrent
rendre à la nature le corps de leur défunt . Ils ne laissent aucun ornement permettant d'en connaître le lieu. Le rituel peut se dérouler à tout moment de la journée, sans événement particulier.
Voici donc mes frères, ce que j'ai pu voir dans les différentes régions. Bien sûr certaines communautés peuvent quelque peu modifier certains codes, mais ils respectent l'essence.
Frère Pèlerin Nerem
Rapport sur Balheim
Archiviste Kleim, Rapport des éclaireurs 3ème jour après arrivée.
Rapport à destination e la délégation d'Eristia
Quel curieux lieu que Balheim... A des milles de ce que j'avais pu imaginer. Mais
comment pourrais-je vous le décrire ?
Tout d'abord il faut que vous sachiez que comme nous l'avions compris le seul
intérêt , ou l'atout majeur, de ce « petit » village est son emplacement géographique.
Niché au c ur d'une immense plaine et cintré d'une forêt oe dense et sombre remontant
jusqu'aux confins de la Forêt d'Hiver.. Voilà ce qu'il en est de la région de Balheim. Une
terre aux croisements de toutes les religions, des contrées de Similius et d'Eristia à l'est, aux baronnies de Nadiir au sud-ouest, sans oublier les terres sauvages sous la domination de Voorl'ik au nord-est et la grande forêt de Syrvana au nord. Rien d'autre à des lieues de distance.
Nous y sommes arrivés il y a trois jours de cela, délégation d'origines variées avec nos
envies et nos désirs pour cette place. Lorsque nous avons traversé le lieu-dit de Balheim
nous avons pris la décision de continuer notre chemin pour nous établir légèrement en
dehors de ce regroupement de chaumières au centre duquel trône un pauvre fortin de bois
et une tour de guet qui ne semblent guère menaçants pour d'éventuels ennemis. Notre but
étant avant tout ne pas trop perturber les autochtones. J'aurais aimé pouvoir vous les
décrire mais ils sont discrets et silencieux et noyé comme je suis parmi ce flot de
nouveaux visages j'ai bien du mal à les reconnaître. En revanche j’espère avoir
l'opportunité de leurs parler et ainsi d'enrichir mes récits de leurs légendes et de
peaufiner mes cartes avec leur connaissance de la région.
Notre campement commence à prendre forme et nombre d'entre nous souhaiterait voir
cette place déjà fortifiée et nos étendard flottant au dessus des murs, mais je ne doute
pas qu'une fois l'endroit sécurisé une foule d'artisans, de charpentiers et de maçons vienne
pour concrétiser ce dessein. D'abord oubliée de tous Balheim et sa maigre population, je
dirais quelques dizaines d'âmes tout au plus, semble sur le point de devenir le centre d'un
regroupement hétéroclite de paladins, de prêtre, d'archivistes, et tant d'autres castes. Je
pense que la délégation va compter plus d'une centaine de personnes tant depuis trois
jours le camp grouille de vie. Le travail abattu est déjà impressionnant et je ne doute pas
que les prochaines délégations trouveront dans cette nouvelle Balheim une place en
pleine essor.